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(#) Sam 28 Sep - 20:44
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

LA TÊTE SOUS TERRE


Et toi K, tu paries sur quoi ?

Klaus émergea brusquement d'une longue rêverie, ses lèvres suspendues au-dessus d'une pomme fuji à moitié entamée. Ses yeux bleus demeurèrent fixes pendant un moment, une vingtaine de secondes environ, avant de glisser vers John dont le sourcil droit exagérément rehaussé indiquait clairement qu'il attendait une réponse. Klaus ne chercha, sur le coup, même pas à analyser la situation. Son esprit était encore un peu trop rattaché à la toile tissée par ses songes. Aussi, se contenta-t-il d'une réponse passe-partout.

Peu importe que ce vous avez parié, je parie le contraire.

Les trois pilotes qui lui servaient d'amis échangèrent des regards incrédules.

Tu penses réellement que John ne réussira pas à décrocher un rencard avec la petite Anastasia ? s'extasia Henry. Ok, tu joues gros, mais ok. On n'peut pas dire que tu manques de cran sur c'coup là.

A cette seconde précise, Klaus regretta sa réponse passe-partout. John McAllister était un bel homme, le genre beau brun ténébreux qui ne laissait jamais indifférent. A cela on pouvait ajouter qu'il était un excellent pilote et qu'Anastasia était le genre à s'extasier devant ce genre d’atout. Klaus se tâta le front du bout des doigts en sachant pertinemment que son ami s'en sortirait comme un chef pour obtenir le fameux rencard qui intéressait tant le trio.

Tout sourire, John se mit debout et lui adressa un clin d'oeil.

Regarde et prends-en de la graine monsieur le génie.

Klaus se retrouva propulsé au rang de simple spectateur d'une scène qu'il n'eut aucun mal à imaginer dans les moindre détails avant même qu'elle ne se joue. John faisait son petit numéro, jouait de son sourire, passait une main dans ses cheveux, la fille ne le quittait pas des yeux, souriait, rougissait, puis hochait la tête. Un grand classique. Il soupira en balançant le trognon de pomme dans la poubelle proche.

Il avait perdu, faute d'avoir écouté.


~


Le costume dont il avait été affublé était l'un des plus ridicules qu'il eut jamais vu. Henry lui avait assuré qu'il s'agissait d'un costume d'autruche, mais avec son plumage jaune pétant, Klaus avait davantage l'impression d'être déguisé en poussin géant. Il baissa les yeux sur ses jambes dissimulées sous un épais collant sensé imité les longues cannes de l'animal puis sur les monstrueux chaussons jaunes, eux aussi, qui lui donnaient l'impression d'être redevenu un enfant qui aimait porter des pattes de dinosaure aux pieds.

Il croqua dans sa pomme d'un air parfaitement désabusé, croisa ses jambes, et s'adossa tranquillement contre le banc qui lui servirait de perchoir pour le reste de la journée. John, Henry et Hans se tenaient de l'autre côté du chemin, à une trentaine de mètres, paisiblement allongés sur la pelouse verdoyante et occupés à se rire de lui.

Il fallait dire, Klaus ne pouvait le nier, que si son costume provoquait irrésistiblement le fou rire, la pancarte accrochée autour de son cou n'était pas mal non plus dans le genre. Free rodeo à dos d'autruche, stipulait-elle. Klaus croqua une nouvelle fois en détournant les yeux, définitivement désabusé.




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(#) Dim 29 Sep - 12:56
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

huudadaaa
A DÉFAUT DU CH'VAL !


Sarah était une amie venue du même Orphelinat que moi ! Elle est à EP depuis deux ans maintenant ! Elle me croyait morte depuis.. toujours. Alors quand elle m'a revue deux ans plus tôt... je vous dis pas la scène. Elle est un peu comme une petite soeur pour moi. Et vous savez quoi ? Aujourd'hui c'est son anniversaire ! Elle me titillai sur le fait que je devais faire TOUT CE QU'ELLE VOULAIT ! .. la pagaille ! La journée va être longue.

-"Aller Ever', allons au parc. je veux voir les fleurs, je veux voir le changement !"

Oui mon amie est victime d'une obsession de fleurs.. enfin moi je suis obsédée des croix, ce n'est guère mieux. Sarah est une blondinette de  1m66, juste un cm de plus que moi mais à 16 ans. J'ai donc deux ans de plus qu'elle. C'est une fille assez réservée, enfin timide en gros mais elle sourit tout le temps et positive. Elle pleurait toujours au pensionnat, l'orphelinat. Je me prenais pour sa gardienne. Faut dire que j'était un vrai garçon manqué à l'époq...

-"EEEEEH... tes seins ont grossis Ever' !!!"

Elle me choppa par derièrre ma paire de seins ! Elle adorait me les tripoter, ce qui me fis rougir, evidemment. Elle, elle est plutot planche à pain. Elle me disait toujours qu'elle était jalouse et qu'elle en voulait !

-"S...SARAAAAAAAAAAAAAAH"

Après ce petit moemnt comique, elle me lâcha enfin et nous commençions à marcher pour aller au grand parc. Elle me raconta toute s avie, et la mienne aussi. On avait tellement de chose à se dire... Mais.. une chose nous garda en silence... QU'EST CE QUE FOUTAIS CETTE HOMME AUTRUCHE ICI ?! Bien Sarah explosa de rire, moi je ne savais pas si je devais rire ou crirer WTF. M'enfin cette situation était plutot..

-"Monte dessus !"

-"WHAAAT"
-"Je veux que tu monte dessus, regarde la pancarte, c'est écrit Free rodeo à dos d'autruche. Cap ? Pour mon anniversaire..."

-"J.. JAMAIIIS"

On parlaient tellement fort que l'homme autruche devait nous entendre... je pris mon courage à deux en rougissant de honte.. aah vraiment.. Sarah vint à côté de moi en rigolant. Je fis comprendre à cet homme qui.. mangeait une pomme, que je devais monter sur lui suite à un pari. Un pari.. il allait surement se foutre de moi !
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(#) Dim 29 Sep - 17:13
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche
Spoiler:


    Une journée comme les autres. Ou presque. Car pour une fois elle avait du temps libre, pour une fois elle pouvait plus ou moins faire ce qu’elle voulait. Et le repos c’était sacré. Aussi la future Maître-Chien avait décidé de faire quelques emplettes, il s’agissait de son plaisir coupable, petit plaisir honteux qu’elle n’assumait pas auprès des autres, la jeune femme étant peu désireuse de coller avec l’étiquette « folle de shopping » qu’on collait sur toutes les repentantes du beau sexe. C’était pour cela que durant bien ces instants elle était toujours seule. S’étant acheté quelques vêtements, des bagues qu’elle portait désormais fièrement, Drathir s’apprêtait en vérité à vaquer à d’autres activités, coupant par le parc, quand quelque chose attira son attention. Et pas n’importe quoi, ni n’importe qui. A première vue il s’agissait d’une autruche, ou d’un poussin elle ne savait pas trop. Quelqu’un venait de se déguiser et proposer des rodéos gratuits sur son dos. A vrai dire ça sentait le pari stupide à plein nez, ou la débilité profonde, ou l’envie extravagante de se faire remarquer pour rien. Dans tous les cas cette vision lui arracha un sourire, qui finit par s’élargir un peu plus quand elle découvrit le visage de l’heureux propriétaire du costume.

    Klaus. Un mec doué, intelligent, mais surtout un mec qui l’avait littéralement explosé aux échecs. Et sa fierté ne s’en remettait pas, aussi se démenait-elle pour lui mener la vie dure. Un peu. Prenant un malin plaisir à l’emmerder. Il était donc hors de question de louper une occasion pareille. Bon, ok elle était là avec ses sacs blindés d’affaire mais tant pis. Ni une, ni deux, la blonde courait déjà en direction du jeune homme et lui sauta sur le dos, sans demander d’autorisation. Déjà parce que sinon ce n’était pas drôle, et enfin parce que la jolie pancarte qu’il arborait lui en donner le droit. Aussi se retrouva-t-elle à sauter sur le banc, se faisant une place entre le dossier de ce dernier et le dos de son compagnon, enroulant ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou. Bon c’était pas très agréable comme position et il suffisait que le jeune homme s’amuse à s’appuyer contre elle pour qu’elle finisse écraser contre le dossier du banc. Mais qu’importe, c’était trop beau. Un sourire franchement moqueur aux lèvres, elle lâcha à son attention, narquoise au possible. Manquait plus que l’appareil photo tiens.


    « Mais c’est que t’es belle mon autruche. C’est la nouvelle mode ? »

    Bon, le soucis c’est qu’elle venait également de s’incruster sans la moindre gêne dans une conversation entre Klaus et une rouquine qu’elle ne connaissait que de nom. Normal, elle faisait également une formation pour être Maître Chien, mais Drathir n’était jamais allé lui parler. Elles n’en étaient de toute manière pas au même stade de leur formation. Mais ce fut probablement pour cela que, toujours tranquillement installée, elle vrilla ses prunelles d’émeraudes dans celles de l’autre jeune fille qui se trouvait par là. Drathir conserva son sourire moqueur, bien qu’il n’était nullement adressé à cette inconnue, avant de demander à cette dernière, bien décidée à profiter des témoins présents pour enfoncer Klaus. Et pas qu’un peu.

    « Salut. Tu sais pourquoi il a fini dans cet état misérable ? Oh… Tu voulais peut être profiter de l’occasion et grimper sur son dos aussi ? »

    Probablement. Drathir reposa son regard sur son compagnon. Bah elle allait profiter un peu, mais quand il daignerait se lever elle laisserait ensuite sa place bien sûr. Le simple fait d’assister au spectacle la comblait de joie.

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(#) Dim 29 Sep - 20:45
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

SITUATION INEXTRICABLE


❖❖
Le problème avec les situations compliquées, c'est qu'en général les choses allaient rarement en s'améliorant. Klaus l'apprit malheureusement à ses dépends dès lors qu'il capta l'attention que lui portèrent deux filles de passage dans les parages. Un poids considérable s'abattit quelque part dans la région de son estomac en réalisant que son calvaire débutait maintenant. Ses yeux bleus accompagnèrent les pas de l'inconnue aux cheveux rouges et se fixèrent tout naturellement sur son regard quand elle se planta devant lui, les joues roses de timidité. Son amie eut beau se planter juste à côté, Klaus garda ses yeux en place et ne les baissa sur ses genoux que lorsque la sentence tomba. La divine providence lui envoyait sa première cavalière du jour. L'avantage, jugea Klaus, c'est qu'elle ne semblait pas très lourde. Ce qui était en soi un point positif dans l'océan de difficultés que ses amis lui faisaient endurer. Des amis à qui il ne se gêna pas d'envoyer un regard déconfit, au passage, avant d'approcher sa pomme de sa bouche...

Soudain, les jurons déferlèrent à la vitesse de la lumière dans sa tête. Quelqu'un venait de s’intercaler violemment entre son dos et le banc, provoquant une surprise qui elle-même provoqua la tétanie de son bras, qui lui fit lâcher le restant de pomme qu'il tenait dans la main et surtout mordre dans le vide... ou plutôt sa propre langue. Les yeux plissés par la vive douleur qui venait de se manifester à l'intérieur de sa bouche, il inspira profondément pour ne pas perdre tous ces moyens et se jura d'assassiner l'imbécile qui venait de le prendre pour un cheval de course. Volonté d'assassinat qui se solda par des yeux en l'air quand il perçut la voix de la mystérieuse imbécile. Drathir... Comment n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Drathir et son incroyable capacité à l'emmerder nuit et jour, qu'il pleuve ou qu'il vente, tout le temps. Tout ça parce qu'après un parcours sans faute dans un tournoi d'échecs local, il avait brusquement mis fin à son aventure en lui collant une rouste mémorable en quart ou en demi-final, il ne s'en souvenait même plus. Il avait fini par gagner le tournoi de toute façon. Damné soit le trio d'idiots qui venait de servir à cette fille un prétexte en or massif pour lui en mettre plein la figure.

Klaus soupira en se résiliant à accomplir son défi. Il attrapa les cuisses de sa cavalière juste au-dessus des genoux et se redressa en forçant sur les abdos pour soulever sa passagère avec lui. Un exercice vaguement périlleux qui s'en trouva finalement résolu sans encombre.

C'est drôle, je ne t'imaginais pas aussi lourde, lâcha-t-il en se dandinant pour intercaler correctement son dos entre les jambes de sa cavalière d'un jour. Tu as pris quoi, trois ou quatre kilos depuis la dernière fois qu'on s'est vu ?

La pique était lancée ; prononcée sans la moindre animosité ou la moindre note d'ironie dans la voix. C'est sans doute ce qui rendait les vannes de Klaus si compliquées à jauger ( sauf pour qui était, comme Drathir, habitué à les recevoir. )

Tu devrais te trouver un mec, ça te passerait l'envie de me chevaucher en public, ajouta-t-il à son attention avant de reporter son regard sur le duo qui visiblement attendait son tour. Il était indéniablement l'attraction du jour sur EP-1. Lui, un lieutenant. Désolé. Dans les livres d'ornithologie, les autruches ne parlent pas. Elles ne portent pas des costumes aussi ridicules non plus...

Il soupira à nouveau en regrettant de ne plus avoir de pomme dans laquelle croquer pour passer ses nerfs. Il fixa son attention sur la fille aux cheveux rouges.

Quand j'aurais déposé le machin dans mon dos, tu pourras grimper. Mais avant ça, comment je dois t’appeler ?




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(#) Lun 30 Sep - 5:06
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

huudadaaa
A DÉFAUT DU CH'VAL !


Voilà qu'une jeune femme sauta sur le dos de l'homme Autruche, c'était vraiment drôle, oui tellement que je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Sarah aussi d'ailleurs. Qui a dit qu'a EP, ça ne pouvait pas respiré la joie et la bonne humeur ?

-"Salut. Tu sais pourquoi il a fini dans cet état misérable ? Oh… Tu voulais peut être profiter de l’occasion et grimper sur son dos aussi ?"


-"On passe notre tour haha"

J'ai sourit à Sarah.. hors-de-question de monter sur lui ce serai.. trop gênant ! Alors j'établis mon mini plan, bah oui j'ai des ressources avec Sarah. je lui dis qu'elle n'était pas cap de monter elle-même car ce n'était qu'une peureuse et qu'elle ne tiendrai pas plus de 2 minutes. BINGO ! Avec Sarah, faut fonctionner comme ça pour avoir ce qu'on veut !

-"C'est ce qu'on va voir !"

L'autruche humaine lançait des pic à cette fille, visiblement il se connaissaient, je devais faire tâche dans le décor avec Sarah... Mais leur conversation était amusante ! A cet instant je remarquait deux jeune homme qui regardait l'autruche en riant. Bah... c'était une situation drôle après tout. YOOO ! Mais oui c'était... c'était.. un lieutenant ! WUT ?! Sarah elle ne pigeai rien, je me disais l'avoir déjà vu. 'aime beaucoup les personnes qui ne se prennent pas au sérieux, surtout de leur rang. Oh moins eux, ils savent s'amuser. Pas comme certain !

-" Quand j'aurais déposé le machin dans mon dos, tu pourras grimper. Mais avant ça, comment je dois t’appeler ?"
-"Everleigh Rose, et puis Sarah va monter sur vot' dos finalement !"

-"Sarah, 16 ans, 46 kg ! Je n'ai pas les gros seins d'Ever' du coup je suis moins l.."

Je tira les joues de Sarah pour qu'elle se taise ! Nan mais son seul comparatif sont mes seins à chaque fois ! La ferme purée ! Après cela, Sarah approcha et se tenait prête à grimper sur le dos du Lieutenant quand l'autre damoiselle descendrait. Si Sarah est amusé juste pour ça, je suis contente alors.

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(#) Lun 30 Sep - 9:23
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche
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    Elle venait de le surprendre, et pas qu’un peu. Ce simple constat suffit à lui arracher un nouveau sourire, alors qu’elle jetait un bref coup d’œil à la pomme désormais à terre. Les pommes c’était précieux pour le jeune homme, du moins c’était l’hypothèse qu’en faisait la blonde vu qu’elle le voyait toujours avec ce fruit à la main. Au moins était-elle sûre, de par ce simple geste, de lui avoir pourri la journée. Puis la satisfaction va en grandissant, quand son compagnon se redresse, l’attrapant par le bas des cuisses afin de bien la maintenir sur son dos. Drathir l’observa alors, allant raffermir sa prise autour de son cou – sans pour autant chercher à l’étrangler – et en admettant mentalement qu’il était fort le blondinet. Il ne s’était pas cassé la gueule, ce qui aurait été possible au vu de l’encombrant costume qu’il portait. Ridicule. Tellement ridicule qu’il a beau parler, lui envoyer quelques piques, elle ne se vexe pas, ne parvient pas à s’énerver. Après tout, ça n’était que ça désormais : des piques lancées à tout va, des joutes verbales à n’en plus finir. Aussi ne se donnait-elle plus la peine de s’exciter pour si peu, préférant largement poursuivre ce petit jeu. Un art qu’elle maîtrisait bien mieux que les échecs, il était donc hors de question qu’elle baisse les armes face à lui. Et puis c’était tellement facile de s’attaquer à son poids. Quelque peu prévisible aussi, mais suffisant pour lui arracher un rictus amusé.

    « Si j’avais pu prévoir une scène aussi ridicule, j’en aurais pris cinquante juste pour t’emmerder. »

    Comme à chaque fois, l’on percevait la moquerie dans sa tirade. Contrairement à Klaus où la neutralité faisait loi, un timbre de voix presque flippant quand on ne le connaissait pas, donnant parfois l’impression de faire face à un robot plus qu’à un homme. Elle avait cependant appris avec le temps à comprendre les boutades du blond et à y répondre. Et puis c’était lui le gringalet en fait dans l’histoire. Cependant sa remarque sur le fait de se trouver un mec la fit tiquer. De quoi je me mêle ? C’était de bonne guerre bien sûr, quoi qu’un peu fourbe. Il pouvait parler lui en plus. Aux dernières nouvelles sa vie sentimentale était tout aussi vide que la sienne, peut-être même plus quand on connaissait l’individu. Enfin… Vu sa capacité à emmerder le monde, elle était peut-être socialement moins adaptée que lui, et encore. A méditer. Mais après. Ce fut pour cela que Drathir répliqua, haussant un sourcil.

    « Et toi, à défaut d’avoir mieux, tu devras me supporter. »

    Et puis à quoi bon parler, c’était à se demander s’il l’écoutait encore. Suivant le regard du blond, la jeune femme posa à son tour ses prunelles d’émeraudes en direction de la rouquine à côté d’eux. Et de son amie, que pourtant Drathir ignora royalement. Le machin ? Haussant un nouveau sourcil face au commentaire dégradant que venait de tenir le lieutenant à son propos, la demoiselle profita de sa position pour l’accabler d’une pichenette sur la joue, mais préféra s’abstenir du moindre commentaire. De toute manière il n’avait pas tout à fait tort, autant profiter de sa situation puis laisser sa place à la rousse, docilement. Aussi la blonde décida d’abuser, clairement, en posant son menton sur l’épaule de son compagnon, continuant de fixer la presque inconnue en face. Future Maître-Chien, comme elle. Par conséquent elle était également curieuse de pouvoir mettre un nom sur ce visage, ne serais ce par principe. La jeune femme était de celles qui aimaient avoir le contrôle, dans la mesure du possible et à ses yeux cela passait, entre autre, par la connaissance. Connaissance des lieux mais aussi des gens, des noms, des caractères.  Vérifiant d’un simple coup d’œil que ses récents achats étaient toujours dans leurs sacs, près du banc, elle finit par s'intéresser au discours des deux demoiselles. Everleigh Rose apparemment, et sa copine Sarah. Qui se vanta d’être plus légère, ayant moins de seins que sa comparse.

    Drathir haussa un sourcil à la remarque. Eh bien, c’était une façon de voir les choses… Dans tous les cas cette fille était donc largement moins lourde qu’elle, un mauvais point ça. Elle imaginait déjà Klaus s’amuser à faire la comparaison. Ravalant un grognement agacé, la blonde se redressa légèrement, délaissant ainsi l’épaule sur laquelle elle s’était reposée et se laissa finalement tomber à terre, laissant ainsi la dénommée Sarah tester l’engin. Non sans faire une remarque désobligeante au passage.


    « Je vous en prie les filles, mais vous attendez pas à des miracles. Monsieur n’a malheureusement pour lui qu’un cerveau en bon état et pas les muscles, c’est déjà pas mal vous me direz mais du coup faut pas trop en attendre de lui. »

    Coup d’œil amusé en direction du concerné, puis la voilà déjà en train de se poster aux côtés de la rousse. Prête à admirer la scène. C’était vraiment trop tordant, au point qu’elle se permit d’adresser un sourire à la dénommée Everleigh, se présentant au passage.

    « Moi c’est Drathir, au fait. »

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(#) Lun 30 Sep - 20:26
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

COURS D'ANATOMIE


❖❖❖
Klaus était parfaitement conscient de sa particularité. Il se considérait, à juste titre, comme quelqu'un d'exotique sans toutefois déterminer si c'était en bien ou en mal. La faute à cet handicap émotionnel persistant qui, il devait bien l'avouer, lui facilitait plus souvent la vie qu'il ne la compliquait. Contrairement au commun des mortels, aimer, détester, envier, savourer, constituaient une soupe de valeurs à laquelle il n'avait pas l'habitude de goûter. Il était imperméable à la douleur d'une séparation, insensible au bonheur des autres, bref, il était complètement attardé sur le plan émotionnel. Une telle particularité était un atout non-négligeable dans la brillante carrière qu'il menait jusqu'à maintenant, mais un obstacle de taille pour qui voulait gagner son estime. A cela il ne fallait toutefois pas apporter de conclusions trop hâtives. Klaus n'était pas un robot dénué de sentiments. Disons, pour faire simple, que ses sentiments vivaient reclus dans un endroit rigoureusement protégé de son intellect.

Sarah c'est ça ? demanda-t-il en essayant d'ignorer royalement les répliques de Drathir, même si son esprit travaillait d'arrache-pied à fournir de nouvelles munitions pour leur petite guéguerre. J'espère qu'un instructeur t'a appris que les seins n'étaient que des amas de tissus graisseux et de glandes... et non des obus chargés de métaux lourds. Sans compter... Il baissa ses yeux sur le décolleté de la dénommée Everleigh, que ceux de ta copine n'ont rien d'exceptionnel.

Klaus ne doutait aucunement que la jeune fille avait rarement eu à se confronter à ce genre de réactions. Trop nombreux auraient été ceux à se focaliser sur ses attributs, à fantasmer dessus, ou à lui faire du rentre-dedans dans l'espoir de les compresser comme des citrons par une de ces nuits froides dont les hommes étaient si friands, mais Klaus n'était pas de la joyeuse famille des mordus d'explosions hormonales. Il ramena vivement ses yeux sur Drathir ou, pour être tout à fait exact, sa vue périphérique sur le bout de visage qu'elle laissait deviner sur son épaule.

Fais attention à ne pas trop t'attacher non plus. Je n'ai pas encore signé de contrat de mariage aux dernières nouvelles.

Drathir descendit et se fut au tour de la dénommée Sarah de grimper. Klaus balaya la remarque sur son physique d'un sourire franchement amusé. Sa nouvelle cavalière n'avait pas mentit en tout cas. Elle était légère comme... un bon sac de pommes de terre ? Ce qui faisait toujours moins que le poids de sa comparse blonde.

Je laisse les muscles à ceux qui n'ont besoin que de ça pour coordonner leurs mouvements, répliqua-t-il sur un ton parfaitement désintéressé. En attendant, cette fille ne mentait pas Drat. A vue de nez, une seule de tes cuisses pèse plus lourd qu'elle.

Le clin d'oeil qu'il lui adressa ensuite valait bien toutes les répliques du monde. Ses oreilles ne purent s'empêcher de bourdonner en captant les rires et les conversations agitées autour de lui. Nul doute que de mémoire de promeneurs, on avait jamais aperçu pareil oiseau dans le parc.

Nouveau soupire.

Et sinon, vous êtes en quelle année toutes les deux ? demanda-t-il en faisant osciller ses yeux bleus entre Sarah et Everleigh, en harponnant au passage Drathir du coin de l'oeil.



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(#) Jeu 3 Oct - 14:44
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

huudadaaa
A DÉFAUT DU CH'VAL !


-"Je vous en prie les filles, mais vous attendez pas à des miracles. Monsieur n’a malheureusement pour lui qu’un cerveau en bon état et pas les muscles, c’est déjà pas mal vous me direz mais du coup faut pas trop en attendre de lui. Moi c’est Drathir, au fait."


-"Haha, vous êtes.. amis ? Moi c'est Everleigh Rose et voici Sarah Kender !"

Puis vint ensuite à l'autruche de prendre la parole... hum...Wut ? Pourquoi il me reluquait comme ça ? En plus il critique.. mais il n'a pas tord, ils n'ont rien d'exeptio... C'est des seins quoi ! C'est humain ! Mais bizarrement je me sentie offensé.. après c'est pas ma faute s'il sont de cette taille hein...

-" Fais attention à ne pas trop t'attacher non plus. Je n'ai pas encore signé de contrat de mariage aux dernières nouvelles."

Ahh.. à s'envoyé des piques comme ça.. ça suspectait quelque chose ! Mais c'est bon enfant ! Sarah sauta sur le dos du jeune homme. Ouh... sa maladresse est là... et puis je n'ai pas l'impression qu'elle se rend compte qu'elle.. enfin regardez moi ça ! Elle est super à l'aise, ce gars-là doit être une personne importante mais qu'importe pour elle... c'est ce que j'aime chez Sarah, l'amie de tout le monde. Pour elle il n'y a aucune barrière devant séparer telle ou telle personne.

Le jeune homme nous demanda en quelle année on étais. Je lui répondis que j'était là depuis mes 13 ans, quand à Sarah, c'est sa troisième année ici. Puis comme ça, après notre réponse, elle remet le sujet d'avant sur le tapis !

-"Oui c'est des seins mais... j'en veux ! On me traite toujours de planche à p..!"

-"Sarah ! Ca ne regarde personne arrête... Et je t'ai déjà qie si je les croise ils passeront un sale quart d'heures, ce ne sont que des idiots, et tu le sais."


Oui, Sarah était comme ça. A vouloir faire ami-ami avec tout le monde...
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(#) Jeu 3 Oct - 15:36
{Défi❖Libre} La politique de l'autruche

    Impossible de retenir un gloussement. Léger, à peine perceptible, qui venait de lui échapper et que la blonde tenta de faire passer pour un toussotement qu’elle accentua. Plutôt mourir que de rire ouvertement et de manière sincère aux propos du lieutenant, car sa façon de rembarrer les deux jeunes filles et leur amour des seins était vraiment magique. Le regard brillant, se raclant la gorge comme pour se ressaisir, Drathir avait donc laissé sa place à la dénommée Sarah. 46 kilos. Comment pouvait-on peser si peu ? La jeune femme peinait à comprendre, ne trouvait pas cela particulièrement aguichant mais préféra s’abstenir du moindre commentaire. Après tout ça ne la regardait pas. Enfin, le sujet la concerna toutefois un peu quand Klaus s’amusa, comme elle l’avait prévu, à comparer les masses respectives de ses deux cavalières. Haussant un sourcil à la remarque, la blonde toisa son interlocuteur un moment, pour finalement hausser les épaules, montrant ainsi le peu d’intérêt qu’elle portait à la comparaison : Elle s’estimait en effet très bien comme elle était. Et puis c’était connu, il ne disait ça que pour l’emmerder, c’était de bonne guerre.

    « Ceux qui t’ont imposé ce costume ne pouvaient pas préciser qu’en prime tu devais être poli ? Ou juste silencieux tiens, ça me ferait des vacances. »

    Dire qu’en plus il lui adressait un clin d’œil, ce qui contraignit la jeune femme à se mordre la lèvre pour retenir un sourire qui aurait été, à ses yeux, inadapté au vu des piques qu’ils se lançaient depuis tout à l’heure. Maudit surdoué va. Drathir profita alors de la question que le blond posa aux deux jeunes filles pour se détourner d’eux, préférant s’asseoir sur le dossier du banc avant de vriller à nouveau son regard sur ses compagnons, observant ainsi la scène. Klaus questionnait déjà les deux demoiselles sur leurs formations, désirant savoir en quelle année elles étaient. Alors qu’elles répondaient à l’interrogation, la blonde songeait à la notion d’amitié évoquée par Ever’ à propos d’elle et de son compagnon. S’ils étaient amis ? Au fond elle l’appréciait évidemment, elle ne prenait jamais la peine d’emmerder des gens qu’elle ne jugeait pas intéressant. Ou tout du moins elle finissait par se lasser de la plupart d’entre eux. Mais pas lui. Il était cependant hors de question d’avouer ce genre de sentiments, bien qu’elle les pensait réciproques. Aussi la jeune femme se contenta d’hausser les épaules et de répondre, sourire moqueur aux lèvres.

    « Amis ? Sûrement pas. Je le fais chier et il me le rend bien, il ne mérite pas plus. »

    Elle mentait. Et mal en plus, mais elle ne tentait pas spécialement de s’en cacher. Comme dit précédemment elle ne perdait pas son temps avec les imbéciles, aussi ne perdrait-elle pas son temps avec Klaus s’il ne le méritait pas. Il en serait presque à plaindre, du moins s’il ne s’amusait pas à lui rendre coup pour coup, moquerie pour moquerie. Au fond, elle jugeait leur relation assez saine. En tout cas elle y trouvait son compte. Mais là n’était plus le sujet. En effet la dénommée Sarah était bien tranquille, à l’aise dans le dos de l’autruche géante, et reparlait à nouveau de cette histoire de seins, s’attirant ainsi une nouvelle moue sceptique de la part de la blonde. Décidément. Cela avait-il une si grande importance ? Enfin, en même temps ce n’était qu’une gamine de 16 ans, probablement ne fallait-il pas attendre autre chose de la part d’une fille encore travaillée par ses hormones. Quoi qu’il en soit, Drathir trouvait stupide de vouloir obtenir plus de poitrine. Quelle importance ça pouvait avoir ? Encore plus dans un contexte militaire comme celui-ci. Mais si la miss y tenait tant :

    « Eh bien tu te fais opérer et tu t’en rajoutes. »

    Elle semblait sérieuse, en apparence seulement. Déjà elle n’avait pu se retenir de glisser une pointe d’ironie dans sa voix, ce qui devait suffire normalement à faire comprendre le ridicule de la chose. De toute manière elle peinait désormais à comprendre ce que l’avis des autres pouvait bien faire aux gens. Si dans le cadre du travail, le regard de ses supérieurs était important, le reste n’avait cependant aucune valeur. Encore plus quand il s’agissait d’insultes ou de moqueries. La jeune femme était bien plus prompte de toute manière à envoyer chier qu’à encaisser tout en se remettant en question par la suite. Et, de ce qu’elle s’en souvenait, cela avait toujours été ainsi, même à l’adolescence. Surtout à l’adolescence en fait, alors qu’elle jouait aux caïds dans les rues de Dublin. Une époque qui lui paraissait bien lointaine désormais, mais qui confirmait le fait qu’elle ne s’était jamais laissé faire. Mais qu’importe, déjà elle reprenait la parole, questionnant un peu tout le monde, à commencer par Ever’.

    « Si j’ai bien compris c’est toi qui aurait dû grimper sur son dos la première, non ? Un pari ? D’ailleurs… Captant le regard du lieutenant elle rajouta, cet éternel sourire à la fois satisfait et narquois ornant ses lèvres. Qu’est ce que t’as fait, toi, pour finir dans cet état ? »

    Un pari aussi ? C’était possible. Sauf qu’elle ne voyait pas Klaus perdre un pari.

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(#) Lun 7 Oct - 9:29
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AU PAYS DES RÊVES


❖❖❖❖
Klaus réfreina son envie folle de lever les yeux en l'air pour marquer son exaspération.

Dans quel monde vivait-il au juste ? Il commençait sérieusement à se le demander. Entre une fille qui n'était pas capable de répondre simplement à une question sans l'obliger à faire des calculs approximatifs* et une autre qui ne jurait que par les seins, la moutarde commençait à être trop épicée à son goût. Et cela sans compter la troisième actrice de cette scène, dont les remarques fusaient continuellement avec une subtilité mordante dans sa direction. Dire qu'il ne pouvait même pas les planter là sur un coup de tête. Bonté divine...

Un imperceptible tremblement secoua néanmoins les lèvres du danois lorsque sa comparse évoqua la piste de la chirurgie pour clore le débat mammaire qui persistait à vouloir s'installer. Sacrée Drat', jura-t-il intérieurement, elle n'y allait pas avec le dos de la cuillère ou plutôt avec le dos de la pelle en l’occurrence. Car nul doute à ses yeux qu'elle aurait préféré enterrer son interlocutrice plutôt que de supporter ses incessantes allusions comme elle le faisait présentement. A dire vrai, Klaus doutait que beaucoup de monde reconnaisse à Drathir une patience proverbiale. Pourtant, il n'avait eu, lui, aucun mal à la saisir en vol au cours de leurs premiers échanges, sans doute parce qu'il avait le don de titiller ce filon chez n'importe qui et que Drathir lui avait rapidement prouvé qu'elle était à même de supporter pas mal de choses. Il sourit pour lui-même, au moins ce monde lui avait-il offert une personne à sa mesure.

Vous êtes lesbienne c'est ça ?

Sa réplique sortit de nul part, comme pratiquement à chaque fois qu'il décidait de prendre la parole. Ce n'était pas tant le contenu de ses interventions qui interpellait que le ton profondément neutraliste avec lequel il intervenait ;  un peu comme si tout ce qu'il disait était de notoriété publique et qu'il n'y avait pas grand intérêt à le remettre en cause. Mais Klaus était convaincu d'une seule chose, c'est qu'à susciter des réactions, on en apprenait toujours plus sur les autres qu'au tour d'un verre et d'une discussion lambda pour ne pas dire alpha ou bêta, ou en traduction courante : profondément inutile. Simple logique.

Ça ne se voit pas ? répondit-il illico presto à la question qui lui était posée. Je suis un passionné d'ornithologie. Je n'avais qu'une envie, savoir ce que ça faisait d'être dans la peau d'une autruche. Toujours ce ton à ne pas savoir s'il plaisantait ou s'il s'en foutait royalement, ce qui était sans doute un mélange subtile des deux extrêmes. Il accrocha au passage le sourire de Drathir et détourna les yeux en accentuant son propre sourire. Saleté de bonne femme, elle avait le dessus. Elle le savait pertinemment et en jouait. Il se jura que le retour de volée lui serait ébouriffant. Pas aujourd'hui, pas maintenant, une autre fois, à un moment où elle ne pourrait pas grand chose contre lui. Il soupira. ... tu connais ma proportion à fermer mes écoutilles dès que les gars dans les hangars commencent à évoquer l'idée de s'envoyer en l'air. Comme d'hab je n'ai pas écouté, comme d'hab quand on m'a interrogé j'ai répondu à côté, sauf que là il y avait un pari à la clé. Ça m'aura au moins appris qu'en plus de ne rien entendre, je ferai mieux de me tirer quand ce genre de conversations éclatent.

Clair, net, et précis, comme devait l'être tout ce à quoi il touchait.



*Ever', tu as répondu que tu étais en formation depuis l'âge de 13 ans, mais comme Klaus n'a aucun moyen de connaître ton age, ta réponse ne l'avance à rien, d'où ce passage ^^'




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(#) Mar 8 Oct - 19:51
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huudadaaa
A DÉFAUT DU CH'VAL !


-"Amis ? Sûrement pas. Je le fais chier et il me le rend bien, il ne mérite pas plus. "

Ouh ! Ca c'est envoyé ! J'aimais beaucoup sa franchise dis donc.. Oh mais oui ça me reviens ! Drath' est en formation de maître chien ! Alex m'avait raconté qu'elle avait même lâcher son chien sur lui.. moi quand il m'a dit ca j'étais morte de rire, ce qui attira les foudres. Lui ne trouvait pas drôle du tout ! Je l'avais vexée mais il ne faut pas faire chier la belle blonde ! J'avais du respect pour elle car d'abord elle était plus âgé et que pour moi, de mon avis, elle excellait dans sa formation.

Aller, aller... Que ce tour à dos d'autruche finisse. Je sentais une certaine tension monter ! Je ne me sentais pas à ma place.. je me sentais même carrément de trop. J'avais l'impression d'être une tache parmi ces individus. J'étais trop fiché là p'tin.. enfin j'ai pas à me plaindre car le plus fiché c'était l'Autruche. Mais bon on ne pouvait pas trop savoir qui c'était.. juste le visage mais les gens d'ici auront oublié j'imagine;. et puis bon ! On a qu'une seule vie ! Je failli pousser un cri de guenon surpris quand il demanda si on était lesbienne.. à vrai dire je savais pas à qui il le disait;.. Bien sur je n'hurla pas comme.. une guenon comme je le dis, un peu de tenue m'enfin. J'ai alors négativement hoché la tête avec amusement. Quand à Sarah.. Et bien elle était trop occupé à détailler le costume animal. La regardant.. je savais ce qu'elle allait lui dire à al fin.. Sarah est très facilement impressionnable faut dire.

Ecoutant la suite des deux am.. des deux personnes; je regardais Sarah. Aller descend putin.. Je lui fis signe qu'on devait y aller ! A vrai dire, l'attention était un peu sur nous à cause du costume.. je hais les regards.. ça me gêne.. L'homme-autruche.. oauis j'aimais beaucoup le nommer comme ça, nous livra alors la réponse que nous nous posions. C'était donc bel et bien un pari de se déguiser en autruche. pas de chance.

-"Ah je comprend mieux maintenant.. Bon Sarah on y va ?"
Pas que j'en foutais ou que je fuyait la conversation mais je ne savais surtout pas quoi dire ou faire... Et bien sur.. ce qui arriva devait arriver.. Sarah.


-"Hé M'sieur l'autruche ! Je pense quand même que vous avez oser dire oui et ne pas vous dégonfler, respect ! Vous avez respcté aprole quand même et vous leur avez montré que vou en étiez capable, que ça n'allait pas vous arrêter."

Oh purée de pomme de terre... Sarah.. je comprenais ses paroles.. Comme du réconfort mais c'est une grande personne et je ne savais aps s'il allait bien interpréter les choses ou non.. Elle revint vers moi. J'adressa un sourire à Drath' que j'allais revoir, j'imagine et au cheval-autruche. Sur ce, nous sommes partis.

Spoiler:
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(#) Mar 8 Oct - 20:32
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    Cette fois, impossible de se retenir de rigoler. Manquant de s’étouffer juste en gloussant, la blonde porta son poing fermé à ses lèvres, mordant dedans tout en détournant le regard en pensant naïvement que cela suffirait pour se faire oublier. Lesbiennes ? La conclusion était tellement inattendue. Stupide aussi dans un sens, bien qu’il soit également possible qu’il ne s’agisse que de la stricte vérité. Mais au vu des cris stupéfaits de la rousse, le militaire semblait s’être trompé, bien que la jeune femme doute que cela ne le gêne outre mesure. Klaus était de ceux qui se moquaient pas mal des autres et qui, d’après elle, ne savait de toute manière pas vraiment s’y prendre quand il s’agissait des relations sociales. Mais qu’importe, Drathir préféra changer de sujet, principalement pour reprendre un peu le dessus et ainsi faire oublier le rire qu’il lui avait échappé, en questionnant son interlocuteur sur les raisons qui le poussaient à porter un costume aussi ridicule. S’il s’amusa à lui fournir une explication bidon au début, à laquelle elle répondit en haussant un sourcil tout en attendant la suite, il finit toutefois par se montrer honnête. Eh bien, apparemment il avait bel et bien perdu un pari. Honteux. Juste parce que monsieur n’était pas capable d’écouter en plus. Doublement honteux. Ce mec était capable de battre n’importe qui aux échecs en quelques coups à peine, mais ne parvenait pas à s’intéresser plus de deux minutes à ce que pouvaient lui dire ses camarades. Fascinant.

    Pas le temps de répliquer toutefois car déjà les deux demoiselles partaient. S’étaient-elles senties de trop ? Ennuyées par les répliques assassines que les deux comparses pouvaient leur lancer ? Difficile à dire. Cela n’empêcha pas la blonde de leur adresser un bref signe de la main alors qu’elles s’éloignaient, pour finalement reporter son attention sur le lieutenant à ses côtés. Un sourire narquois ornant son visage, donnant l’impression que la demoiselle allait tout juste commencer à se lâcher maintenant les deux interlocutrices parties, la jeune femme se redressa et délaissa son banc afin de se rapprocher de l’autruche. Se postant face au jeune homme qui la dépassait d’une tête, elle ancra son regard d’émeraude dans le sien avant de secouer la tête, faussement exaspérée.


    « Lesbiennes ? C’est la seule conclusion que ton formidable cerveau a pu trouver ? Tu me déçois. »

    Se mordant la lèvre pour retenir un nouveau rire, tout en levant les yeux au ciel, Drathir finit par croiser les bras contre sa poitrine, jaugeant son interlocuteur l’espace d’un instant encore. Elle le cherchait, et prenait clairement son pied en le faisant. En même temps si la situation avait été inversée, il n’aurait pas hésité une seule seconde à lui en mettre plein la gueule. Déjà qu’il n’y avait d’ordinaire pas besoin de costume pour ça. Ce fut donc encore une fois au nom de cette relation qu’ils entretenaient que la demoiselle ouvrit la bouche, soufflant de cette voix moqueuse qu’on lui connaissait si bien.

    « La prochaine fois écoute les discussions perverses tu apprendras peut être des trucs Klaus. C’est comme là, tu auras appris que les filles parlent de leurs seins respectifs pour inciter les garçons à regarder. On est fourbes. »

    C’était mal de se moquer ainsi des deux demoiselles alors qu’elles n’étaient plus là. Mais tant pis, c’était trop bon, vraiment trop. Si la demoiselle résista à l’envie d’accentuer le décolleté de son propre haut pour appuyer ses propos, cela ne l’empêcha d’incliner légèrement la tête sur le côté tout en jaugeant le lieutenant qui lui faisait face. Lui jetant un coup d’œil amusé, un sourire faussement angélique naquit sur son visage. Ou comment demander en silence Je peux de nouveau grimper ?. Après tout, la rouquine avait passé son tour. Cependant Drathir tenait plus à l’emmerder - en insinuant qu’elle désirait un nouveau tour sur son dos – qu’au rodéo en lui-même.

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(#) Mar 8 Oct - 21:24
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APPRENDS


❖❖❖❖❖
On pouvait prévoir pas mal de choses dans la vie en faisait preuve d'un tout petit peu d'attention, mais rarement le moment d'un départ, quelle qu'en soit sa nature. Aussi, Klaus resta muet quand les deux amies tournèrent sur leurs talons et s'éclipsèrent avec la même légèreté qu'elles en avaient usée pour l'aborder. Comme il n'était pas difficile de le présager, Drathir resta néanmoins dans les parages et vint même se planter devant lui pour donner, si c'était seulement nécessaire, plus d'ampleur à ses propos. Klaus ne baissa pas tout de suite les yeux vers elle, trop heureux de pouvoir la snober un instant de plus alors même qu'elle se tenait tout juste sous son nez. Ses yeux bleus suivirent le duo exotique jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision en tournant après un épais buisson. Le menton haut, il glissa son index entre ses yeux et frotta la peau avec une lenteur toute naturelle.

Drathir se sentit bien sûr obligée de poursuivre plus loin la leçon qu'elle semblait avoir à coeur de lui inculquer. Klaus l'écouta respectueusement et même attentivement, bien que son attitude toute entière ne semblait pas lui dédier le moindre gramme d'attention. La leçon du jour ne valait guère le détour, trancha-t-il très sommairement. Il avait regardé les seins de la dénommée Everleigh, conformément à l'expertise de Drathir, mais le problème était ailleurs, il le savait bien, même s'il ne le comprenait pas. Il les avait regardé comme ce qu'ils étaient... simplement des seins et non comme des attributs érotiques, des trophées à conquérir, ou des pressoirs fantasmés. En fait, il n'avait même éprouvé aucune forme de désir ou d'attention pour leur propriétaire. Il soupira devant le fond vertigineux qui séparait sa conscience de la conscience collective et de ses codes à la mord-moi-le-noeud puis planta soudain son regard dans celui de sa comparse.

Tu crois qu'elles se sont sentis attaquées par ma phrase sur les gens qui n'ont besoin que de leurs muscles pour coordonner leurs mouvements ?

Le ton était sans équivoque celui d'une véritable question, comme qui dirait une question sincère. Il haussa un sourcil devant le sourire de son vis-à-vis puis détourna les yeux en imaginant ce qui la titillait. Tant qu'à profiter de sa sous-condition actuelle, autant en profiter jusqu'au bout n'est-ce pas ? Il tourna les talons et fléchit légèrement sur ses genoux pour lui présenter son dos à bon hauteur.

Ne me fais pas croire que tu compares ton comportement à celui de ces filles. Ça voudrait dire que je t'aurais mal jugé. Et si je peux accepter de perdre, je ne peux pas accepter de me tromper, ajouta-t-il, un ton plus bas, telle une confidence, en fixant le vide. Allez monte. Prochain arrêt sortie du parc.


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(#) Mer 9 Oct - 9:45
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    Un sourire léger, mais pour une fois sincère, éclaira le visage de la blonde en réponse à la question tout aussi sérieuse de son interlocuteur. Fascinant, vraiment. Klaus était un surdoué, ce n’était plus un secret pour personne et si elle ne s’extasiait plus devant les quelques prouesses qu’il pouvait faire via son cerveau, elle n’en restait pas moins constamment surprise par son manque flagrant de jugeote parfois. Il pensait sincèrement que c’était cette remarque-là qui avait fait fuir les deux demoiselles ? Pourtant ne venait-elle pas de lui expliquer, en se moquant des concernés, ce qui était vraiment important pour les deux filles ? Il faut croire qu’elle était mauvaise pédagogue, ou qu’elle n’avait pas été assez claire. Ou bien il l’avait peut-être ignoré, difficile à dire étant donné qu’il s’était amusé à la snober durant tout son discours ou presque. Foutu blond va. Secouant la tête en levant les yeux au ciel, cet éternel sourire aux lèvres, la jeune femme daigna alors lui expliquer la situation.

    « Tu penses qu’elles ont compris le sens de cette phrase ? J’en suis pas sûre moi mais dans tous les cas je viens de te l’expliquer, ce qui compte c’est de regarder dans le décolleté, mais vraiment le regarder. S’extasier dessus quoi, par critiquer ce qui se trouve dedans comme tu l’as fait. »

    Le sourire s’accentue, de nouveau moqueur. Si elle ne comprenait pas ce besoin de valoriser leurs atouts, elle comprenait toutefois qu’essuyer des refus n’avait rien de plaisant. Elle-même ne s’amusait pas à perdre son temps avec des personnes qui la critiquaient, la jugeaient ou tout simplement qui l’emmerdaient. Aussi le départ du duo n’était pas si surprenant que ça et au fond elle le comprenait tout à fait. Mais qu’importe, la blonde ne voyait déjà plus l’intérêt de parler encore d’elles maintenant, ce qui justifia son sourire faussement angélique qui traduisit à la perfection sa pensée du moment. Habitué par ses comportements ou en tout cas habitué à analyser les réactions des gens, Klaus comprit bien vite sa demande et alla fléchir légèrement les genoux en lui tournant le dos, lui offrant ainsi le luxe de s’amuser encore un peu. Drathir ne se fit pas prier, mais fut toutefois coupée dans son élan par la remarque du lieutenant à son sujet. Elle n’était pas comme ces deux demoiselles. Un agréable compliment, encore plus étant donné qu’il sortait de la bouche de celui qui lui en soufflait le moins. Inspirant lentement, la demoiselle se hissa alors sur son dos, enroulant délicatement un bras autour de son cou, son autre main se posant tranquillement sur son dos. Se penchant en avant, elle alla alors souffler au creux de son oreille, plus sérieuse également.

    « Ne t’en fais pas, évidemment que je suis différente. Je ne te tournerais pas le dos moi. Je ne partirais pas. Libre à lui d’interpréter ces propos comme il le désirait, bien qu’elle espérait qu’il comprendrait ainsi qu’elle lui offrait sa loyauté – indéfectible – bien plus que de simples moqueries. Ce qui ne l’empêcha pas de nuancer ses propos, gênée par sa propre offre et son propre compliment. Je tiens trop à t’emmerder pour ça. »

    Se raclant la gorge, la demoiselle talonna alors légèrement son interlocuteur, amusée, avant de se laisser ainsi transporter au loin.

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(#) Dim 13 Oct - 8:17
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FIN


❖❖❖❖❖❖
Drathir grimpa sur son dos. Ce qui était jusque là prévisible. Mais Klaus dut bien le reconnaître, bien qu'il n'en fit rien à haute voix, la réponse qu'elle lui servit au creux de l'oreille le surprit. Ce n'était pas tant le fait de lui assurer mot pour mot qu'elle ne le lâcherait pas qui l'étonna, mais le timbre de voix qu'elle usa pour se faire entendre et plus encore la bêtise de sa réponse. Un sourire énigmatique, et non moins léger, se dressa sur ses lèvres. Que savait-elle vraiment de sa propre vie pour s'engager à quelque chose d'aussi dangereux et imprécis ? Klaus ne se berçait d'aucune illusion à ce sujet. Ses propres parents avaient été capables de le vendre pour quelques liasses de billets, Drathir devait être bien capable de mourir prématurément au cours d'une mission ou de changer d'avis pour x ou y raisons, voir même sous la contrainte. Après tout, n'était-elle pas humaine, comme tout le monde sur cette planète ? Qu'elle se plaise à le croire ou non, elle partirait un jour et si même elle réussissait à s'en tenir à ses propos, elle partirait quand même au bras de la Mort. Mais au fond, en imaginant le plus large de tous les scénarios, peut-être parviendrait-elle à tenir parole... s'il mourrait avant elle.

Mais qu'importe au fond. Klaus n'était pas le genre de personne qui prenait un malin plaisir à juxtaposer le présent sur ce qu'il imaginait pour le futur. Il y avait déjà bien assez faire à cet instant pour ce soucier d'autre chose. Raffermissant les prises exercées par ses mains sur les cuisses de sa comparse, il la redressa un peu plus haut sur son dos pour déplacer son poids là où il était le plus supportable, puis se mit en marche, d'un pas mesuré d'abord, puis plus confiant ensuite. Seulement arrivé à une quarantaine de mètres de leur point de départ, Klaus crut bon de faire demi-tour et d'y revenir. Là, il s'arrêta près du banc où toute cette histoire avait finalement commencé et se saisit des sacs de course que Drathir semblait avoir complètement oubliés.

Tu es peut-être différente mais tu as toujours une mémoire de bigorneau.

Après l'avoir aidé à hisser les sacs, leur chemin reprit son trajet initial au gré des allées du parc. Partout où l'autruche passait, les grands sourires fusaient. Mais rien n'était moins drôle pour les spectateurs que le fait de la voir chevauché par une blonde chargée de sacs de course. Longtemps on se souviendrait de l'autruche jaune qui ce jour-là anima le parc comme aucun autre jour. Et longtemps Drathir se souviendrait que ce jour-là, Klaus laissa transparaître un peu de l'âme humaine qu'il aimait tant à cacher.


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