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Kaimana Baines
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(#) Lun 7 Oct - 18:39
Le bonheur va vers ceux qui savent rire ↓ Klaus

Rester à l'appartement, elle en avait marre. Ne pas faire grand chose, elle en avait marre aussi. Se reposer, toujours et encore, commençait à lui peser. Alors Kaimana avait ressorti ses cours, mis un pantalon de yoga et puis avait préparé un sac à dos avec l'indispensable bouteille d'eau. Son dernier geste fut de passer une casquette, simple précaution. Enfin d'un pas tranquille, la blonde avait quitté l'habitation pour un lieu, un poil plus vivant, mais qui lui garantirait tout de même une certaine tranquillité.

Le parc était donc l'endroit idéal, de part sa taille. Dépassant quelques personnes, la jeune femme s'y engouffra. Un instant, elle s'arrêta pour repérer un endroit à l'ombre. Une fois qu'il fut trouvé, Kai reprit sa marche avant de s'installer sous un arbre. Ses yeux parcoururent la foule. Adultes, enfants ayant fini les cours. Ce paysage si familier lui paraissait différent depuis plusieurs mois. Toutefois, elle avait arrêté d'en chercher la raison.

Retirant la casquette, la blonde la glissa dans son sac. Allez, au lieu de se perdre dans une contemplation inutile, Kaimana se mit en tailleur et décida de faire quelques exercices de respiration. Toujours aussi bénéfiques et sans risques.

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(#) Mar 8 Oct - 9:08
Le bonheur va vers ceux qui savent rire ↓ Klaus

UN GENRE DE BALLON


La première règle à respecter dans les airs pour un pilote de chasse est simple comme bonjour : s'arranger pour toujours rater le sol. A contrario, la première règle à respecter quand un pilote de chasse pose le pied à terre reste de ne pas garder la tête dans les nuages...

Des règles, Klaus en connaissait un nombre incalculable. Des règles d'ordre militaire, mathématique, logique, grammatical, et même un peu sociétal. Quoi qu'en ces dernières, il n'avait placé qu'un intérêt limité tant elles avaient le don de changer, d'évoluer, d'une personne à une autre. Or pour un esprit logique comme le sien, la normalité même voulait qu'une conséquence induise toujours la même réaction. Inutile de dire donc que l'Homme déjouait tous les pronostics et qu'en l’occurrence chaque individu s'inventait ses propres règles sentimentalo-réactionnaires.

Ainsi, Klaus avait abandonné toute idée de comprendre l'incompréhensible ou de saisir l'insaisissable. Les gens se trompaient, souffraient, aimaient, se dévoraient, et lui s'en foutait. Un cornet de glace à la main, boules pistache et chocolat praliné, il profitait d'une relâche temporaire après une longue séance d'entraînement sur simulateur. Ses pas foulaient les allées du grand parc du quartier ouest, et en cet instant même, effleuraient les brindilles d'herbe d'une vaste pelouse. Son regard d'un bleu saisissant allait et venait, se fixait parfois, puis repartait dans une autre direction. Parfois une mèche de cheveux blonds peroxydés lui tombait devant les yeux et il ne la balayait que plus tard, du dos de sa main libre. En somme, Klaus errait sans destination ni but déterminé. Il mangeait, respirait, se dégourdissait les jambes, il ne fallait pas en attendre plus de sa part.

Ceci étant, le hasard avait ceci de stimulant qu'il s'arrangeait toujours pour vous servir la bonne personne, pour un moment donné, sur un plateau d'argent. Or quand le regard de notre danois harponna le minois de Kaimana Baines à l'ombre d'un arbre, puis un poil plus bas la rondeur de son ventre, ses pas cessèrent aussitôt d'errer. Ses sourcils se froncèrent légèrement, son front se creusa instantanément ; ce qui en langage corporel signifiait quelque chose comme " Mais qu'est-ce qu'elle essaye de faire au juste ? "

Bonté divine Kaimana, si tu tiens à gonfler un maximum de ballons de baudruche en un minimum de temps, il y a d'autres moyens d'y parvenir, déclara-t-il après s'être approché en douce. Il doit bien y avoir quelqu'un sur cette île pour te vendre une bouteille d'hélium...

Le ton était irrémédiablement neutre, et aurait même pu passer pour très sérieux si la jeune femme n'avait pas su à qui elle avait à faire.


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Kaimana Baines
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(#) Mar 8 Oct - 21:17
Le bonheur va vers ceux qui savent rire ↓ Klaus

Il suffisait de faire le vide. Fermer ses yeux. Se concentrer sur son souffle. Mobiliser son diaphragme. Inspirer lentement. Chaque consigne de son professeur lui revenait à l'esprit. Tout ce qui comptait, c'était la recherche du plaisir. Celui de respirer. Que ce soit pour se détendre ou méditer, il ne fallait pas perdre ce cap de vue. Kaimana y était presque lorsqu'une voix la fit sursauter. Regard à droite, regard à gauche. Se tournant pour mieux voir, la jeune femme gonfla les joues à la suite des paroles. Pourquoi s'imaginait-elle, brusquement, entrain de voler telle une baudruche au-dessus d'EP-1 ?

— Je ne sais pas, si ce serait une bonne idée... Je pourrais en faire un mauvais usage, Klaus...

Une intonation espiègle enveloppait ses mots. Un instant, un rictus étrange ourla ses lèvres. Cette histoire d'hélium venait de lui donner une idée de menace envers une certaine personne. En tout cas, si au début de la grossesse, ses griffes seraient sorties mais elle abordait les derniers mois avec sérénité. Heureusement, car les préparations avaient été dans ce sens. Ses bras se levèrent et doucement, la blonde s'étira comme si ses mains cherchaient à attraper le ciel. Tout aussi lentement, ses bras se baissèrent.

— Chocolat ou café ?

Son index gauche pointa le coin de ses propres lèvres. La présence de Klaus ne l'intriguait pas plus que ça. À vrai dire, elle se basait sur les arrivées et les départs de ceux dont elle était le plus proche, afin de supposer les retours de d'autres. À défaut, de pouvoir mieux suivre les mouvements. Son menton se redressa. Ses yeux glissèrent sur le ciel et les quelques nuages qui passaient paisiblement.

Inconsciemment, elle souriait aux masses cotonneuses. Règle numéro 1, profiter de l'instant présent.

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(#) Jeu 10 Oct - 23:18
Le bonheur va vers ceux qui savent rire ↓ Klaus

SAVOIR


❖❖
Le visage au demeurant si impassible du danois se laissa aller à un petit haussement de sourcil de circonstance. Quel autre usage pouvait-on faire d'une bouteille d'hélium, si ce n'est peut-être d'en enfoncer l'embout dans une bouche un peu trop bavarde ? Une mesure qui n'était certes pas dénuée d'intérêt... pour peu qu'on ait quelques millilitres de sang mafieux dans les veines. Ce qui n'était assurément pas le genre de globules qui circulaient activement dans les veines de Klaus. Ses yeux toujours fixés sur Kaimana, il s'assit au milieu de la pelouse, replia son genou droit, tendit l'autre jambe, pendant que son cerveau travaillait activement à comprendre la situation dans laquelle la jeune femme s'était dangereusement imbriquée. Il mordit la boule glacée à la pistache et arracha au passage un morceau de cornet qu'il dégusta en mâchant le plus lentement du monde.

Vanille, quelle question, répondit-il avec un détachement profond. Ni l'un ni l'autre ne sont bons pour toi.

Que savait un homme de ce qui était bon ou pas pour une femme enceinte ? Au fond rien de plus que n'en dictait les nombreux livres sur fond de grossesse, d'accouchement, de maternité et de paternité. Klaus en vint à sourire pour lui-même à imaginer les noms révélateurs de ces volumes qui se prétendaient scientifiques mais qui au fond n'offraient que le point de vue égoïste des pédiatres sur un fond de guerre entre les maisons d'édition. L'art de pondre un mioche pour les nuls; Mille et unes façons d'être père, une seule d'être le bon; Savoir s'occuper de son enfant même quand ce n'est pas le sien; La bible des parents largués; Chéri j'ai couché avec un autre; Chérie je t'aime quand même... De quoi gaver la bibliothèque pseudo-parentale de best-sellers mondiaux sans toutefois rien apprendre de bien utile. Le café et le chocolat étaient mauvais pour un nouveau-né, voilà tout ce qu'il y avait retenir d'un semblant de culture général accumulée avec les années et non piochée dans un vulgaire torchon pour adulescents en mal de repères.

Qu'est-ce que tu souhaites pour son avenir ? demanda-t-il, avec ce ton typique, comme extirpé de nul part, en arrêtant son regard sur le ventre rond de son amie.

Comprendre, toujours essayé de comprendre, même ce qui n'avait aucun sens à ses yeux. Tel était le credo de Klaus. Que deux militaires donnent vie à un enfant sous une cloche de verre, voilà une chose qui n'avait pas de sens à ses yeux, à moins d'accepter que l'enfant grandisse hors des réalités du monde qu'il aurait pourtant à affronter tôt ou tard.


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Kaimana Baines
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(#) Sam 12 Oct - 13:36
Le bonheur va vers ceux qui savent rire ↓ Klaus

Les pots éventrés de crème glacée, vidés jusqu'à la dernière trace, surgirent dans son esprit. Vanille et brownies. Chocolat et morceaux de cookies. Les étiquettes de parfums prometteurs avaient eu raison de sa gourmandise. Tout comme leur goût et malgré le fait de se dire que la cuillère dégustée était la dernière, seul le fond de la boite indiquait qu'il fallait vraiment arrêter. Elle n'allait pas se vanter de cet instant de faiblesse. Encore moins les circonstances qui l'entouraient. Seule, à 2h du matin, devant la télévision à flinguer les parties de Wrath - dans les premiers temps car à force de veiller et de s'entrainer, le résultat de ses propres sauvegardes risquait d'en étonner certains. Un petit sourire embarrassé plaqué aux lèvres, Kaimana repensait à ces nuits solitaires à se faire passer pour un mec sur certains jeux.

Par chance, elle avait évité les écueils. Mais d'autres l'attendaient et la question de Klaus avait des allures de piège brusquement dressé. Toutefois, il n'était pas question de mentir ou d'esquiver avec un grossier stratagème.

— Je ne sais pas vraiment. Qu'il soit heureux, c'est sûr mais... qu'il emprunte la voie qu'il désire, qu'il sache que s'il décide d'être civil, je le soutiendrais autant que s'il veut être militaire. Même si 10 ans, c'est très jeune pour faire un choix... S'il pense à un moment qu'il s'est trompé, ce ne sera pas grave et je veux qu'il le sache aussi.

Son explication était empreinte d'une certaine tendresse. Comme si elle avait parlé à son propre enfant pour le rassurer. Accompagner, protéger, épauler et surtout ne pas juger lui tenaient à cœur. Les bases de la figure maternelle qu'elle souhaitait devenir. Cependant, la blonde ne se projetait pas trop. Ils étaient deux et Wrath avait peut-être des aspirations pour l'enfant. Et puis, elle imaginait sans peine le grand-père Gouverneur espérer un futur petit soldat.

— Et puis surtout, j'espère qu'il sera tourné vers le monde extérieur. Par exemple, qu'il soit curieux des autres cultures et pose des questions.

Au fond, avec des parents nés ailleurs qu'au sein du projet, c'était bien plus simple. Sur un ton à la fois enjoué et serein, elle continua.

— Mais, il n'y a rien de plus flou que l'avenir... Alors je préfère profiter du voyage et puis, je me dis qu'on verra bien ce qu'il désire lui aussi.

La vie n'était qu'une balade dont on connaissait le point de départ mais jamais l'arrivée. Les multiples possibles fins rendaient les projections compliquées. Y penser mais pas au point de se démoraliser. Doucement, son regard se posa sur le visage de Klaus. Elle avait cet air aussi bienveillant que curieux.

— Les adultes peuvent aussi souhaiter des choses pour leur propre avenir... Tu envisages comment le tien ? 

Une fois la formation accomplie, les missions commencées quels désirs ou projets naissaient ?

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